Georges Boole et Augustus De Morgan

ComplémentGeorges Boole (1815 - 1864)

Georges Boole

Issu d'une famille pauvre, George Boole est autodidacte et devient enseignant à 16 ans.

Bénéficiant des moyens de l'Institut de mécanique de sa ville, il se confronte quelques années plus tard aux œuvres d'Isaac Newton, Pierre-Simon de Laplace et Joseph-Louis Lagrange.

En 1839, il publie ainsi sa première étude dans le Cambridge Mathematical Journal. Cette publication et l'appui qu'il obtient du cercle des algébristes de Cambridge lui permettent de s'imposer petit à petit comme une personnalité importante du monde des mathématiques. En 1844, après la publication d'un mémoire d'analyse dans les Philosophical Transactions, la Royal Society lui décerne une médaille.

C'est le début d'une série de travaux posant les bases de ce qu'on nommera plus tard l'algèbre de Boole. En 1847 est publié Mathematical Analysis of Logic, puis An Investigation Into the Laws of Thought, on Which are Founded the Mathematical Theories of Logic and Probabilities en 1854. Boole y développe une nouvelle forme de logique, à la fois symbolique et mathématique. Il crée une algèbre binaire n'acceptant que deux valeurs numériques : 0 et 1. Les travaux de Boole, s'ils sont théoriques, n'en trouveront pas moins des applications primordiales dans des domaines aussi divers que les systèmes informatiques, la théorie des probabilités, les circuits électriques et téléphoniques, etc.. grâce à des scientifiques comme Peirce, Frege, Bertrand Russell, Alan Turing et Claude Shannon.

En 1849, George Boole se voit proposer une chaire de professeur des mathématiques au Queen's College de Cork, en Irlande. Et en 1857, il est nommé membre de la Royal Society. Il s'intéresse ensuite aux équations différentielles à travers deux traités : Treatise on Differential Equations (1859) et Treatise on the Calculus of Finite Differences (1860).

Forgotten genius : Georges BooleInformations[1]

ComplémentAugustus De Morgan (1806 - 1871)

Augustus De Morgan

Il entre au Trinity College de Cambridge en 1823, après une scolarité passée en Angleterre où ses talents pour les mathématiques sont décelés. Laïc convaincu, il se heurte régulièrement aux principes religieux alors associés à l'éducation. Il devient professeur de mathématiques à Londres, au sein de l' University College en création. En pédagogue doué, il est apprécié pour ses nouveautés apportées à l'enseignement (travaux dirigés succédant à des cours magistraux).